Abû l-Hasan est un riche héritier, mais à la mort de son père, il dilapide toute sa fortune. Il ne lui reste qu’une jeune esclave, Tawaddud. Celle-ci dit à Hasan d’aller la vendre au Commandeur des croyants en lui disant qu’elle n’a pas de pareilles. Le Commandeur des croyants veut la tester et la fait questionner par un lecteur du Coran, un médecin, un astronome, un juriste, un philosophe et autres. Elle a réponse à toutes les questions et est même capable d’en poser auxquelles les savants n’ont pas réponse. Le Commandeur des croyants paie le prix demandé à Hasan puis demandant à Tawaddud ce qu’elle aimerait, elle dit vouloir rester auprès de Hasan ce qui lui est accordé. Et ils vécurent heureux.

“On raconte encore, Sire, ô roi bienheureux, qu’après avoir parlé de l’honorable tradition et reçu compliment du maitre, Tawaddud fut invitée à parler encore de la prière. Elle est, dit-elle, le lien entre Dieu et son serviteur, et elle a dix qualités : elle illumine le cœur, éclaire le visage, plaît au Miséricordieux, met Satan en fureur, écarte le malheur, neutralise la méchanceté de l’ennemi, nous rend plus indulgents, nous fait oublier la vengeance, rapproche le croyant de son Seigneur et nous éloigne de toute bassesse ou turpitude. La prière relève des obligations essentielles et portées dans le Livre. Elle est le pilier de la foi.”