Une femme dont le mari part en voyage se voit courtiser par son beau-frère. Elle se refuse à lui alors il la fait lapider. Elle est recueillie par une femme dont elle s’occupe de l’enfant. Un autre homme qui la convoite et auquel elle se refuse, essaye de la tuer, mais tue l’enfant à la place. Elle se fait donc battre par la mère de l’enfant. Elle finit isolée et très pieuse au point où elle acquiert des pouvoirs de guérison. Les trois personnes qui lui ont fait du mal tombent malades et viennent la voir. Elle n’accepte de les guérir que s’ils avouent leurs fautes.

“On raconte encore, Sire, ô roi bienheureux, que cette femme, à force de piété, vit sa retraite de plus en plus fréquentée. Or, le Très-Haut voulut que son beau-frère, qui l’avait fait lapider, fût atteint d’un mal qui lui rongea le visage, la femme qui l’avait battue, de la lèpre, et le voyou de douleurs qui le paralysèrent. Entre-temps, le juge revenu de son pèlerinage avait demandé des nouvelles de sa femme et appris de son frère qu’elle était morte; il en eut du chagrin, mais l’imagina auprès de Dieu.”