Al-Hajjâj fait emprisonner un notable. Le geôlier lui met de lourdes chaînes et l’enferme dans une cage. Tout le long, le prisonnier prie. Le lendemain, le prisonnier a disparu. Le geôlier est sûr que c’est la fin de sa vie, mais al-Hajjâj lui explique que ce doit être celui qu’il priait qui l’a libéré.

“Sûr qu’il allait payer cela de sa vie, tremblant d’effroi, il revint chez lui, fit ses adieux aux siens, roula dans sa manche le linceul avec les baumes et alla se présenter à al-Hajjaj. Celui-ci demanda ce qu’était cette odeur. Le geôlier répondit qu’elle venait de lui et, sur une nouvelle question d’al-Hajjaj, raconta toute l’affaire.”