Jûdar a deux frères cupides, envieux et sans éthique. Après la mort de leur père, ils dilapideront leur fortune, puis celle de leur frère à coup de procès et vivront aux crochets de Jûdar qui s’en va pêcher tous les matins pour leur rapporter de la nourriture et de l’argent. De périple en périple, Jûdar devient riche, partage tout, mais se fait finalement empoisonner par ses frères. Ensuite, Sâlim fait assassiner Salîm puis réclame la femme de Jûdar sans délai. Elle accepte et l’empoisonne. Triste histoire où la morale est difficile à découvrir.
“A la septième porte, c’est ta mère que tu verras apparaitre quand tu auras frappé. Elle te dira : “Sois le bienvenu, mon fils. Avance un peu, que je puisse te saluer !” Tu répondras : “Arrière ! Enlève ces habits !” Elle, alors, protestera qu’elle est ta mère, que tu dois le respect à celle qui t’a nourri et élevé, et que tu ne peux pas lui imposer de se mettre nue. Tu la menaceras de la tuer si elle ne le fait pas. Regarde alors sur ta droite : tu verras un sabre accroché au mur; tu le prendras, tu le tireras contre elle et tu lui demanderas de nouveau de se dévêtir. Elle essaiera de ruser, de t’apitoyer; ne te laisse pas fléchir, au contraire : chaque fois qu’elle posera quelque chose, dis-lui de se débarrasser du reste, ne t’arrête pas de la menacer de mort, jusqu’à ce qu’elle se soit entièrement dévêtue et tombe morte. Alors, grâce à toi, les signes seront déchiffrés, l’enchantement rompu et ta vie sauvée.”