Pandora, plus d’une décennie plus tard. Jake Sully vit paisiblement avec Neytiri et ses quatre enfants. Mais le colonel Quaritch, qui avait été tué par Neytiri lors de l’épisode 1 revient sous forme d’un avatar qui a reçu un back-up de la mémoire et de la personnalité de Quaritch. Autant dire que son but ultime est la vengeance. Jake ne voulant pas mettre son peuple en danger émigre avec sa famille dans une autre tribu, les Metkayina, le peuple du récif. La suite est assez logique : les enfants s’intègrent plus ou moins bien à ce nouveau peuple avec quelques frictions et quelques attirances entre les enfants, Quaritch finit par les retrouver et le dernier tiers du film est une grande bataille explosive et sanglante à laquelle quelques animaux marins participent. Jake y perd son fils aîné, blessé à mort, comprend que son fils cadet est digne de respect et tue Quaritch… enfin c’est ce qu’on nous laisse croire un petit moment. Le scénario est un peu trop convenu, mais les images sont incroyables. Le fond de la mer, les plantes et les animaux, les mouvements des tulkuns, d’énormes sortes de baleines, tout est envoutant et permet de survivre les trois heures et douze minutes du film.
“La voie de l’eau n’a ni commencement ni fin. La mer est autour de toi et en toi. La mer est ta maison. Avant ta naissance et après ta mort. Nos cœurs battent dans les entrailles du monde. Notre souffle coule dans l’ombre des profondeurs. La mer donne et la mer prend. L’eau relie toutes choses. La vie à la mort, l’obscurité à la lumière.”
Version originale en anglais – Regardé en français