Candy, ex-Thierry, danse le soir au Rocambole, mais n’en peut plus. Elle rêve de s’échapper avec Mathurin, apprenti-médecin. Ce qu’ils font un jour, mais en commettant un meurtre en chemin. Fuite de la police, changement de ville, de pays, de continent. Candy aimerait un bébé, pourtant ce qui lui pousse dans le ventre va la tuer. Opération clandestine grâce à l’aide de Grand-mère la Mort, et Candy et Mathurin s’échappent vers un avenir peu clair. C’est érotique, gothique, morbide, peut-être un peu trop pour moi.
“Au cabaret Rocambole, à Villecresnes, à quelques lieues au sud-est de Paris, je me vautre dans la fange pailletée des truands sentant bon la queue, le cognac et la coco… Je danse, je chante, je me déchaîne… J’apprends mon métier le mors aux dents, je bois les paroles giclant de la bouche des preux au goût de sperme et de sang… J’arrose mon corps d’eau-de-vie au cœur pulsatile de ma loge, je le ressuscite en le fardant de fourberies… Cette nouvelle nuit, au Rocambole, je prendrai d’assaut toutes les dernières cènes… Je me métamorphoserai en philtre fou ! En fièvre délirante surchauffée par la lumière des projecteurs ! Sur la scène j’arracherai toutes les dents ! Perforerai tous les tympans sur mon passage de charlatan ! Je n’ai pas froid aux yeux ni peur des rêves de grandeur… Je bande les queues comme je bonde les cabarets ! Allez, approchez ! Venez me voir ce soir pour y croire !”