Deux frères très proches deviennent tous deux vizirs à la mort de leur père. Le frère aîné, Shams ad-Dîn souhaite se marier le même jour que son frère, Nûr ad-Dîn, et qu’ils aient également un enfant le même jour, lui une fille et son frère un garçon. Mais les frères se fâchent pour une histoire de dot et Nûr ad-Dîn quitte le pays et fait sa vie à Bassora où il aura un fils, Badr ad-Dîn. Des années plus tard à la mort de son père, Badr se fait chasser de la ville et, endormi dans un cimetière, est repéré grâce à sa grande beauté par une djinn et un démon. Le démon dit à la djinn qu’il y a au Caire une fille d’une encore plus grande beauté qui va être mariée à un bossu le soir même. La djinn et le démon emportent Badr chez cette jeune fille, Sayyidat, qui n’est autre que sa cousine et les deux génies réussissent à ce que les deux cousins passent la nuit de noces ensemble. Mais ils emportent Badr au petit matin et le déposent à Damas. Badr y devient un traiteur et Sayyidat élève seule Ajîb, fruit de sa nuit de noce. Quand Ajîb à douze ans, il part avec son grand-père chercher son père. Ils retrouveront la mère de Badr puis grâce à une recette familiale de graines de grenades, ils reconnaissent Badr. Toute la famille est réunie et ils vécurent heureux jusqu’à leur mort. Vraiment, la vie n’est pas simple pour ces vizirs.
“Sayyidat al-Husn l’attire à elle, il l’attire à lui, il l’étreint, lui prend les deux jambes pour y enfermer sa taille, fond sur le trésor, le canon se déchaîne, la citadelle est réduite : la perle n’avait pas encore été percée, la monture pas encore chevauchée. Il défait cette virginité, jouit de cette jeunesse, se retire, revient prendre la place. Le premier assaut fini, il le fit suivre de quinze autres…”
Traduit de l’arabe