Une journée aux Giardini pour admirer les pavillons des différents pays. Des découvertes incroyables, trop pour être présentées toutes ici. Le pavillon suisse était assez particulier avec l’exposition de l’artiste helvético-brésilien Guerreiro do Divino Amor, qui présentait des scènes autour d’un statue d’un être humain non genré avec six seins. Le pavillon coréen, créé par Koo Jeong A et appelé Odorama Cities, une œuvre visant à dresser un portrait olfactif de la péninsule coréenne à travers des interviews de Coréens et de non-Coréens, était surprenant. Puis le pavillon britannique était magnifique, mon préféré, il aurait fallu retourner le voir, juste lui tout seul. Constitué de huit tableaux avec des vidéos, il abordait principalement les thèmes de l’écologie, de l’égalité des peuples et de l’identité. Une œuvre de John Akomfrah. Le pavillon allemand était aussi bluffant, avec une histoire racontée dans plusieurs salles, des extra-terrestres, un vaisseau spatial, une vieille base désaffectée, tout un jeu autour des frontières et des seuils dans un monde incertain. Deux autres pavillons remplis de perles : le pavillon canadien avec Kapwani Kimanga et le pavillon des États-Unis avec Jeffrey Gibson. Nous avons calé vers la fin à la visite du pavillon central et des trois denriers pays (NL, BE, ES). Il nous faudra un jour de plus dans deux ans.
“Listening All Night To The Rain draws on the life and legacy of American conservationist Rachel Carson (1907-64), notably her groundbreaking exposé from 1962: Silent Spring, where she warns of the unseen horrors of pesticides like DDT (dichlorodiphenyltrichloroethane) on human, animal and plant life. Advocating against the spread of misinformation fuelled by corporate interests and state complacency, her work ignited the modern environmental movement, but not without significant public backlash that questioned her credentials as a female academic. Carson’s work resonates with Akomfrah’s evocative filmography in its exploration of political complicity in the face of ecological devastation. Much like Carson’s call to listen to the silenced voices of nature, Akomfrah reveals patterns in history and implores his audience to attune ourselves to messages from the past in order to understand the implications for our planet’s future.”