Paule, une femme de trente-neuf ans, divorcée, est la maîtresse de Roger. Paule l’attend pendant que Roger profite d’autres femmes. Chez l’une de ses clientes, Paule rencontre Simon, un jeune homme de vingt-cinq ans, qui tombe amoureux d’elle. Elle résiste, mais finit par céder après qu’il l’ait invitée à un concert de Brahms. Comme souvent chez Sagan, l’histoire se déroule avec indolence et mélancolie, les personnages semblent flotter dans une réalité parallèle. L’histoire questionne l’âge des femmes et leur droit à l’amour et au désir des hommes, mais également les normes traditionnelles de genre selon lesquelles une femme n’est pas censée sortir avec un homme bien plus jeune. Finalement, une lecture qui n’a pas vieilli.

“Les hommes sont inconscients, pensait Paule sans amertume. “J’ai tellement confiance en toi”, tellement confiance que je peux te tromper, te laisser seule, et qu’il n’est pas possible que le contraire arrive. C’est sublime.”