Fugain a découvert un homme mort au bas de son immeuble et est considéré comme le principal suspect de ce meurtre. La voisine qui espionne tout, a témoigné qu’il a fait sept allez-retours durant la nuit. Au poste de police, interrogé par le commissaire Buron, Fugain se voit donc contraint de décrire avec minutie ses mouvements. Buron s’absente un moment et Fugain est surveillé par Philippe qui arrive à se tuer en tombant sur une équerre. Fugain le cache dans une armoire. Cet interrogatoire absurde dure toute la nuit, les souvenirs de Fugain se mêlent à la réalité, en y intégrant Buron, mais aussi le fantôme de Philippe et la femme de celui-ci. La fin révèle que toute l’histoire n’est qu’une pièce de théâtre… quoique ! Bien loufoque, avec tous les personnages qui disent “c’est comme ça” dans toutes les phrases et Buron dont la fumée de cigarette ressort par un trou de ses poumons. Délirant.
“- Mais comment vous savez que Chevalet est mort puisque vous prétendez n’avoir jamais vu de cadavre ?
– Ben, disons que j’ai vu plein de gens vivants donc j’ai pu comparer.
– Non, non, sans humour, s’il vous plait, comme ça on gagnera du temps. D’accord ? Comment vous savez qu’il est mort Chevalet.
– Ben, autour de lui il y avait une mare de sang, il a, voilà, comme dans les romans policiers là, quand un mec il se fait buter. Eh ben, c’est pareil, donc, du coup, je me suis pas dit: “tiens il est peut-être en train de dormi”. Non, pour moi ça ressemblait à un cadavre.
– Donc vous avez déjà vu un cadavre ?
– Que dans les romans, pas en vrai.”