Jason Tantra veut réaliser son premier film d’horreur et le producteur Bob Marshall accepte de le financer à condition qu’il trouve le meilleur gémissement de tout le cinéma, ceci en 48 heures. Ça, c’est la trame du film parce qu’après, c’est plus compliqué. Il y a l’histoire d’une petite fille qui s’appelle Reality et de son père chasseur, qui est en fait dans un film fait par Zog que produit Marshall. Mais Reality voit aussi le directeur de son école habillé en femme, porter des fleurs à une personne âgée. Toutefois, on retrouve après ce même directeur expliquant tout ceci, qui est son rêve, à la femme de Jason, psychologue. Les couches continuent à se juxtaposer comme ça dans un chassé-croisé entre rêve et réalité jusqu’au point où il y a deux fois Jason, qui se rencontre donc lui-même. Incompréhensible mon résumé ? …comme le film. C’est complétement déjanté, absurde parce que nos cerveaux ont beau essayer de mettre les différentes histoires dans l’ordre, c’est impossible. Ça rend le tout déstabilisant, mais très drôle.
“Tu crois que Kubrick enregistrait comme ça des heures comme un con ?
-Eh, écoute, Kubrick mes couilles.
-[dictaphone] “Kubrick mes couilles”