Le sous-titre de cette œuvre : petits poèmes en prose. Petits textes, donc. Pas de fil conducteur, quelques thèmes, la femme, Dieu et le Diable, la sobriété et l’enivrement, le passage du temps et la mort… Un ensemble de textes hétéroclites, difficiles à résumer et auxquels il manque cette rythmique qui est tellement belle dans “Les fleurs du mal”. Du Baudelaire différent et un peu ardu. De quoi donner le spleen.
“Tu subiras éternellement l’influence de mon baiser. Tu seras belle à ma manière. Tu aimeras ce que j’aime et ce qui m’aime : l’eau, les nuages, le silence et la nuit; la mer immense et verte; l’eau informe et multiforme; le lieu où tu ne seras pas; l’amant que tu ne connaîtras pas; les fleurs monstrueuses; les parfums qui font délirer; les chats qui se pâment sur les pianos, et qui gémissent comme les femmes, d’une voix rauque et douce !”