Le Commandeur des croyants demande à son serviteur Masrur de faire venir un amuseur pour le faire rire. Masrur marchande avec cet amuseur que si le Commandeur lui donne quelque chose c’est deux-tiers pour lui et un tiers pour l’amuseur. L’amuseur ne fait pas rire le Commandeur et celui-ci le frappe. L’amuseur demande donc à ce que Masrur reçoive deux coups. Le Commandeur en rit.
“Commandeur des croyants, dit-il, pardon! Deux mots seulement ! – Eh bien, dis ce que bon te semble.-Masrur m’a proposé, et je l’ai accepté, que tout ce que je recevrais du Commandeur des croyants me reviendrait pour un tiers et les deux autres à lui. Masrur n’y a consenti qu’à grand-peine. Pour l’heure, tu ne m’as gratifie que de coups, d’un coup plutôt, qui est ma part; les deux restants sont la sienne. J’ai pris mon dû et il est là, lui, devant le Commandeur des croyants, qui doit lui payer le sien.”