Un livre qui danse tout du long, bercé par la chanson de Nina Simone “Mr Bojangles”. Un couple fou d’amour, un petit garçon et une grue demoiselle de Numidie qui doivent vivre autour de la folie d’une mère fantasque qui s’appelle tantôt Eugénie, Renée ou Georgette. Une folie qui leur impose une vie de fêtes permanentes, d’idées délirantes. Une vie tellement… vivante, qui donne tellement envie. Un univers où il faut mentir à l’endroit et à l’envers pour faire bonne figure. Mais, tout doucement, le rythme de la danse s’accélère et fait vaciller leur monde.

“Ils volaient mes parents, ils volaient l’un autour de l’autre, ils volaient les pieds sur terre et la tête en l’air, ils volaient vraiment, ils atterrissaient tout doucement puis redécollaient comme des tourbillons impatients et recommençaient à voler avec passion dans une folie de mouvements incandescents. Jamais je ne les avais vu danser comme ça, ça ressemblait à une première danse, à une dernière aussi. C’était une prière de mouvements, c’était le début et la fin en même temps.”