Il y avait un sultan qui avait deux vizirs, un gentil et un méchant. Le gentil vizir achète pour le sultan la plus belle des esclaves, mais son fils, Nûr ad-Dîn ‘Alî, en tombe amoureux et la déflore. Il ne peut donc plus donner l’esclave au sultan. À la mort du vizir, Nûr ad-Dîn dilapide la fortune de son père et veut vendre l’esclave, Anîs al-Jalîs, mais c’est le méchant vizir qui la veut à bas pris. Nûr ad-Dîn est incapable de laisser s’en aller Anîs al-Jalîs et ils s’enfuient pour Bagdad. Les amoureux se retrouvent une nuit dans le jardin du calife qui, après avoir fait leur connaissance, leur donne une lettre de recommandation pour le sultan. Mais le méchant vizir emprisonne Nûr ad-Dîn qui sera sauvé in extremis par le calife. Pour une fois, une histoire d’amour sincère et sans infidelité.

“Alors Nûr ad-Dîn ‘Alî, comme enivré, s’avance. Il prend les jambes de la jeune femme et s’en entoure la taille, cependant qu’elle noue les bras autour de son cou. Elle l’accueille avec des baisers, des soupirs et des gémissements de plaisir, il lui suce la langue, elle lui suce la langue et il emporte sa virginité.”

Traduit de l’arabe