Deux histoires en parallèle. Celle de Sophaletta, dans sa maison close, qui voit sa virginité mise aux enchères et achetée par des hommes qui font peu envie. Celle de cette Russie rurale et ignare qui subit la guerre russo-japonaise et l’emprise d’un religieux mal intentionné qui abuse de son pouvoir. Puis des loups qui ne connaissent pas les hiérarchies et dévorent ce qui leur tombe sous les crocs. C’est assez rude, une période de la Russie crue et cruelle.
“- Allons mes p’tites sœurs… Dénudez-vous et venez à moi ! Il faut extirper ce mal qui vous taraude par plus d’assiduité aux tentations de la chair !…
– Euh… Dieu commande-t-il vraiment de faire tout cela ?…
– Sotte, ne sais-tu donc point qu’il faut durablement pécher, pour mieux être pardonnée ensuite ?”
