Lui est juif, elle est catholique. Elle aimerait se convertir pour lui faire plaisir. Le rabbin, mari de Zblaya, refuse. L’amour n’est pas une bonne raison pour adhérer à une religion qui est décrite ici comme tellement complexe, contraignante, pleine de contradictions. C’est aussi l’occasion de parler de tentation, d’infidélité, de la place de la femme, compagne ou mère, dans la vie des hommes. Une bande dessinée qui initie de belles réflexions sur le judaïsme, questions qui finalement s’appliquent à toute religion. Et j’aime toujours autant ce chat impertinent et provocateur, limite cruel.

“Non, non, tu te trompes. Tu n’as pas compris. Tous ces rituels qu’ils accomplissent en permanence : se laver les mains, faire une prière avant de manger… avant de dormir, avant de passer une porte, avant de boire un verre d’eau, avant de cuire du pain, d’enterrer un proche, de serrer la main à un copain, tous ces trucs, trucs, trucs partout. Ça sert à pas penser. À la mort.”

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