Grégoire et son copain braquent un vieillard et lui volent son sac à dos. Quand Grégoire se rend chez son copain le lendemain, il le trouve mort. Il récupère le sac et y découvre une belle somme d’argent, mais également un bric-à-brac d’objets qui font penser à un culte style vaudou. Il appelle anonymement la police et c’est le commissaire Adamsberg qui est chargé de l’enquête. Adamsberg voit dans ce meurtre la signature du Bélier, un meurtrier recherché que la police peine à attraper. Une petite partie de cache-cache avec le meurtrier s’ensuit. En marge de ce meurtre, il y a le père de Grégoire, qui élève seul ses quatre fils, dont un seul est vraiment le sien, mais il ne sait pas lequel. Ce père recrée la Fontaine des Quatre Fleuves de Bernin à Rome avec des canettes de bières, monument gigantesque qu’il ne finira jamais. J’adore ces histoires de Fred Vargas avec son commissaire.

“Les statues des quatre fleuves ont chacune la couleur d’une saison. Ainsi, non seulement ça fait le monde, mais aussi ça fait le temps. Ça c’est une idée à Papa, pas au Bernin. Pour l’automne et pour le Rio, Kanterbrau, George Killian’s. Pour le Gange et pout l’hiver, Bitburger, Kro. Pour le Danube et le printemps, Heineken, Desperados. Pour le Nil et pour l’été, Pelforth, Amsterdam. Mais aussi les noirs et les bleus pour les ombres, Guinness, Bavaria, les blancs et les argents pour le lumières, 1664, Silver Sapporo.”

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