Le calife Hârûn ar-Rashîd se promène de nuit dans son palais et y découvre une jeune fille. C’est le fils du calife qui l’a achetée pour lui offrir, mais la cousine du calife n’était pas d’accord. Le calife promet de revenir. Il fait chercher le poète Abû Numâs, coincé dans une taverne, car il a une dette investie dans la conquête d’un jeune homme. Le poète retourne vers le calife et récite un poème qui relate exactement ce que le calife a dit à la jeune fille la nuit précédente. De même, il révèle où est sa coupe, cachée entre les cuisses de la jeune fille, alors qu’il était ivre mort. Bizarre petit conte sans queue ni tête.

“Mon histoire est la plus extraordinaire qui soit :
la gazelle s’est faite voleuse,
Elle a pris la coupe de mon vin,
en a bu le meilleur,
Et puis l’a cachée en certain endroit
dont la pensée met mon cœur en transe.
La décence m’interdit de le nommer :
au calife seul il est réservé.”