Un homme achète une esclave et l’aime tant qu’il dépense sans compter et perd sa fortune. L’esclave lui propose alors de la vendre, ce qu’il fait. Elle est achetée par le gouverneur ‘Abd Allâh b. Ma’mar ar-Taymî. La servante dit au revoir à son maître avec un poème qui fait saigner les cœurs et le maitre fait de même. Le gouverneur n’a pas le courage de les séparer et redonne l’esclave à son premier maître.

“Les deux autres lui baisèrent les mains et s’en furent. Ils gardèrent leur amour que seul la mort vint trancher. Louange à Celui qu’elle n’atteint pas.”