Mus’ab b. az-Zubayr épouse une femme belle, mais avec de grands pieds. Il achète aussi une esclave qui louche. L’amour passe au-delà de ces déformités.

“J’ai vu un visage éclatant de santé, et c’est peu dire, des yeux immenses et, au-dessous, le plus fin des nez, deux joues du plus bel ovale, une bouche comme une grenade éclatée, un cou pareil à une aiguière d’argent et, par là-dessous, une gorge avec deux seins rappelant d’autres grenades, et plus bas un ventre aux contours délicats, avec un nombril comme un écrin d’ivoire, des fesses pareilles à deux monticules de sable, des cuisses bien tournées et des jambes où j’ai cru voir deux colonnes de marbre ; seule réserve : le pied, un peu trop grand.”