Deux vauriens font une farce à un homme pas très intelligent. Ils lui volent son âne et l’un deux se passe le licol autour du cou. Quand le nigaud se retourne, il voit cet homme qui lui dit qu’il a été transformé en âne par sa mère parce qu’il était rentré ivre et qu’elle vient de lui pardonner et de lui rendre sa forme humaine. Le nigaud relâche donc l’homme et du coup perd son âne.

“Il obéit, s’en alla au marché, s’arrêta devant les ânes, et voilà que le sien était là, en vente. Le reconnaissant, il s’approcha et lui souffla à l’oreille: «Malheur à toi, mau dit! Je parie que tu es retombé dans l’ivrognerie, que tu as frappé de nouveau ta mère… Dieu m’est témoin: aussi longtemps que je vivrai, jamais je ne t’achèterai ! » Et il s’en fut, en laissant l’âne.”