Paul et Louise s’aiment, se marient. Paul part à la guerre, guerre sans fin, sans espoir. Il déserte mais doit se cacher. Dure subsistance sur un seul salaire mais l’amour est là. Un jour, Paul sort déguisé en femme. Petit à petit, ce qui était juste pratique pour avoir un peu de liberté devient un habitude, un besoin. Nuits passées au Bois de Boulogne, violence envers Louise, Paul perd les pédales. Encore une histoire qui finit mal. Et encore une très belle bande dessinée. Le dessin est sobre, noire et blanc, en rouge ce qui est important. Inspirée de faits réels, c’est juste triste et tragique.

“Paul… Tu te souviens, Paul ?… Comme c’était bon… D’être moi… Tout était plus suave, plus coloré… Avoue que tout ceci ne te déplaisait pas… La vie avait une autre odeur, un autre goût… Je veux dire… Pas seulement celui du rouge à lèvres à la cerise… Tu te souviens… Être un objet de convoitise… Et arriver à faire lever des queues, rien qu’avec le regard.”