Lelio doit épouser la comtesse, mais on lui propose un meilleur parti, une demoiselle de Paris. Financièrement lié à la comtesse, Lelio demande à son ami le chevalier d’essayer de la séduire pour qu’il s’en tire sans dette. Mais le chevalier n’est autre que la demoiselle de Paris qui découvre donc le caractère libertin et profiteur de son futur époux. Le chevalier jouera le jeu jusqu’au bout et mettra Lelio et la comtesse devant leurs inconsistances. Les acteurs sont splendides, déclamant le texte très dense et occupant avec brio la scène de ce magnifique nouveau Théâtre de Carouge… dont le bar était ouvert cette fois-ci. Quelques bizarreries de décor, mais globalement grandiose.

“Tu n’as trouvé que des femmes très sages ? Où diantre t’es-tu donc fourré ? Tu as fait là des découvertes bien singulières ! Après cela, qu’est-ce que ces femmes-là gagnent à être si sages ? Il n’en est ni plus ni moins. Sommes-nous heureux, nous le disons ; ne le sommes-nous pas, nous mentons ; cela revient au même pour elles. Quant à moi, j’ai toujours dit plus de vérités que de mensonges.”

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