Un forgeron était capable de mettre sa main dans le feu sans se brûler et il raconte pourquoi. Il était amoureux d’une jeune femme qui refusait de se laisser prendre par lui. Dans une période de famine, elle vient lui demander de la nourriture, il lui dit qu’il lui en donnera que si elle est d’accord qu’il la prenne. Elle refuse. Ceci trois fois, puis elle accepte. À ce moment, le forgeron se rend compte qu’il est odieux et lui donne la nourriture sans contrepartie. Elle prie Dieu pour que le forgeron lui épargne le feu en ce monde et dans l’autre. Ce que Dieu fit.

“Frère, j’ai terriblement faim, et je lève mes yeux vers toi : donne-moi à pour l’amour de Dieu!” Et moi : “Tu as donc oublié mon amour, et tout ce que tu m’as fait souffrir. Je ne te donnerai rien si, toi, tu te refuses à moi ! – Plutôt la mort, répliqua-t-elle, que de désobéir à Dieu”. Sur ce, elle partit, et puis revint deux jours après : même prière, même réponse de ma part. Alors, elle entra chez moi et s’assit, exténuée, près de périr. Quand je lui présentai son repas, ses yeux s’emplirent de larmes: “Que cette nourriture, dit-elle, me soit donnée pour le seul amour de Dieu, le Puissant, le Grand ! – Pas question, répliquai-je, ou alors tu me cèdes ! – La mort me serait plus douce que le châtiment divin!” Et laissant là le repas, elle partit.”