C’est l’histoire d’Elwood P. Dowd, un monsieur de bonne famille bourgeoise, et de son ami Harvey. Jusque là tout va bien. Sauf que Harvey est un grand lapin blanc de 1.90 m. que personne d’autre qu’Elwood ne voit. Sa sœur et sa nièce voudraient le faire interner mais tout ne se passe par vraiment comme prévu. C’est la sœur qui se fait interner, le jeune psychiatre renvoyer, et le grand professeur se révèle aussi fou que ses patients. Sur la scène du Théâtre de Carouge, Jacques Gamblin joue Elwood, magnifique de tendresse et de fragilité. Et cette question éternelle comme fil conducteur : où est la frontière de la folie et qui la définit ? Très, très belle pièce.

“Docteur vous savez, quand j’étais petit, Maman me disait toujours “Elwood”, oui, elle m’appelait Elwood, “Dans la vie, il te faudrait être celui qui est ou – oh – très intelligent ou – oh – si charmant. Pendant des années, j’ai été intelligent. Je pense qu’il vaut mieux être charmant.”