Un petit recueil de contes africains, où les animaux sont rois et l’Homme souvent très bête ou avide. Un lièvre qui explique à l’homme comment éviter d’être mangé par le caïman, un paysan qui ne peut plus travailler car il danse en rond chaque fois que les souris de son champ se mettent à chanter. Les contes sont drôles, mais on ne comprend pas toujours où l’histoire veut en venir et quelle est la morale… mais peut-être qu’il n’y en a pas. J’ai surtout été intriguée par ce titre, un titre qu’on n’oserait plus. Les contes sont joliment illustrés, ce qui en fait un petit plus. Un peu mitigée tout de même par cette lecture.

“Babouin, donne-moi mes noix que le vent a fait tomber. Le vent a emporté la plume que le faucon s’était arrachée pour moi. Le faucon a mangé le poisson que la chute d’eau m’avait donné. La chute d’eau a brisé les pots de terre que les termites avaient faits pour moi. Les termites ont mangé le maïs que ma mère m’avait donné. Ma mère a mangé l’oiseau que j’avais tué sous la racine, près de la cascade, sous la racine. On ne peut même plus s’amuser !”