Quarante femmes enfermées dans une cage, surveillées par trois gardes qui tournent autour de la cage en permanence. Elles ne savent pas pourquoi elles sont là, elles ne se souviennent pas de ce qu’il s’est passé. Parmi elles, une petite fille qui se pose des questions. Un jour, lorsque les gardes sont en train de leur donner à manger, une alarme sonne et les gardes s’enfuient. Les clés restées dans la serrure leur permettent de sortir pour se rendre compte qu’elles sont dans une guérite au milieu du désert, rien autour. Elles vont marcher pour découvrir d’autres guérites avec chaque fois quarante femmes ou hommes morts. Jamais elles ne rencontreront un autre être vivant. Ces guérites ont toutes des réserves de nourriture qui vont leur permettre de survivre des années… mais à quoi bon ? Roman dystopique intéressant qui remet bien en question le sens de la vie.

“Je trouvais tout naturel, quand j’allais uriner, de m’asseoir sur le siège des toilettes en continuant la conversation où j’étais engagée, les rares fois où je conversais. Les vieilles maugréaient furieusement, elles parlaient d’indignité et d’être ravalées au rang de la bête. Si tout ce qui nous différencie des bêtes est de se cacher pour déféquer, la condition humaine me paraît tenir à peu de chose pensais-je.”