Ce premier cahier remet la femme au milieu de l’art de Baudelaire, à la place de muse de l’artiste sans laquelle rien n’aurait probablement été écrit… ou serait bien moins poétique et érotique. C’est l’histoire de Jeanne Duval, sa maîtresse, surnommée la Vénus noire, dont il semblerait qu’on ne sait presque rien si ce n’est l’énorme influence qu’elle a eue sur son poète. Images d’une œuvre en cours de création, esquisses au crayon noir, c’est déjà très beau, très sensuel.

“…Tu écoutes quand je te parle, Charles ? Je vais me remarier avec un général… Le général Aupick… Tu es content ?
– Quand on a un fils comme moi, on ne se remarie pas !
– Tu as vu l’albatros, là ? Il a du se perdre… Ses ailes sont si grandes qu’il pourrait planer des jours sans jamais se poser…
– Ce n’est pas un albatros, c’est un corbeau, Maman.”


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