Peintre inclassable du tournant du XXe siècle, Munch a appris son art principalement en autodidacte. Huiles sur toile, gravures sur bois, lithographies, il a exploré plusieurs techniques, parfois pour la même mise en scène. Deux particularités de ses œuvres qui les rend identifiables est le traitement de la couleur, très libre, très vive, et l’attachement à la représentation des émotions, qui jaillissent de ses tableaux. Certains œuvres ont un aspect très brut, mais remuent. Je dois avouer que, de Munch, je ne connaissais que le cri. J’ai appris que c’est réducteur, car son travail se conçoit comme une “frise de la vie”, à considérer dans son entièreté. Une découverte.
“On ne doit plus peindre d’intérieurs, de gens qui lisent et de femmes qui tricotent. Ce doit être des personnes vivantes qui respirent et s’émeuvent, souffrent et aiment. Je vais peindre une série de tableaux de ce genre – Les gens en comprendront la dimension sacrée et ils enlèveront leur chapeau comme à l’église -Carnet de notes 1889-1890”