Alexandre Beck a perdu sa femme il y a huit dans un meurtre horrible. Il peine à se remettre de ce drame. Le jour de la date anniversaire du décès de sa femme, il reçoit un mail bizarre avec un lien qui lui montre une webcam devant laquelle passe sa femme. Tout à coup, l’espoir renait, sa femme est peut-être en vie. Il va tenter de la retrouver mais sera surveillé par la police qui a toujours pensé que c’était lui qui l’avait tuée et pas un groupe de tueurs professionnels, hommes de main d’un homme riche qu’il connait. De fil en aiguille l’histoire se tisse, révélant des enjeux insoupçonnés. Tiré du roman éponyme de Harlan Coben, qui d’ailleurs apparait furtivement dans le film un peu à la Hitchcock, c’est une très jolie intrigue qui se détricote petit à petit, révélant la sordide vérité.

“- Pour l’assassinat de sa femme, on a un milliard de pistes mais pas la queue d’une preuve. Pourquoi ?
– Parce qu’il s’est démerdé comme un pro !
– Exactement. Alors tu peux m’expliquer pourquoi huit ans après, il serait devenu assez con pour planquer l’arme du crime dans son salon et ses gants dans le local poubelle.
– Pour sa femme, il avait tout prévu. Là on était sur son dos, il s’est senti acculé.
– Bien sûr. Tellement acculé que ce matin il a pris le temps de passer voir le légiste du CHU Mantes-La-Jolie pour réclamer le dossier de sa femme avant de rentrer à son cabinet pour nous attendre tranquillement.”

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