Le Musée Guimet contient une collection gigantesque qui couvre une période de plusieurs millénaires, représentant les arts de l’Asie du Sud, de l’Est et du Sud-Est. Les collections incluent des sculptures, des peintures, des textiles et des objets d’art religieux. Ce musée est magnifique, il faudrait y passer plusieurs journées, c’est très riche. Les œuvres sont toutes extrêmement bien cataloguées avec leur provenance, donation, achat, mission, mais, quelque part au fond de ma conscience, je n’arrive pas à éteindre la petite voix qui me dit que ces choses ne devraient pas être à Paris. À plusieurs endroits du musée, il y a une exposition nommée “Gardiens du Temps”, des installations de l’artiste chinoise Jiang Qiong Er. La première s’appelle “L’Origine” et couvre la façade du musée de tissu rouge avec douze créatures mythiques, inspirées de créatures légendaires chinoises. Créatures qu’on retrouve dans “Douze appels”. Les douze statues en bronze sont réunies en cercle : Authenticité, Fraternité, Inclusion, Paix, Égalité, Bienveillance, Temps, Exploration, Bravoure, Nature, Sagesse, Liberté, et des voix susurrent leur nom, une femme, un homme, un enfant, en français, anglais et chinois. Et, tout en haut, Introspection, un espace de méditation avec des briques de thé pu-erh et un jardin de pierres blanche au milieu. Magnifique musée et magnifique exposition.

Douze appels
Les statues en bronze des créatures mythiques apparaissant sur la façade sont ici réunies en cercle: Authenticité, Fraternité, Inclusion, Paix, Égalité, Bienveillance, Temps, Exploration, Bravoure, Nature, Sagesse et Liberté.
Au nombre de douze (comme les douze signes des zodiaques européens et chinois), ces créatures hybrides, syncrétiques, sont composées à partir d’éléments empruntés à des créatures légendaires chinoises ancestrales, recombinés par JIANG Qiong Er à l’aide de l’intelligence artificielle. En cette année du dragon, elles incorporent des détails morphologiques de cette créature centrale de la mythologie chinoise.
Chacune est porteuse d’un message particulier, chacune formule un espoir. Alors qu’elles semblent flotter dans les airs, le bruissement de leur murmure polyglotte emplit l’espace. Leurs incantations appellent à l’harmonie humaine.”

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