Promenade au musée d’Orsay, où les visiteurs observent et apprécient les œuvres, chacun réagissant à sa manière : couples, adolescents, personnes âgées, tous s’arrêtent devant les toiles, dont une en particulier. Mais la nuit, les peintures et statues prennent vie, se déplacent dans le musée, forment des couples et des groupes, amis ou ennemis. Une grande statue, intriguée, s’interroge sur l’utilité des toilettes. Le dessin en noir et blanc, tout en finesse, et le texte plein d’humour rendent cette bande dessinée magnifique, à l’image de ce musée exceptionnel.
“- Substantifique. Constitutif ! Dans toute cette toile, l’eurythmie de la pluralité chromatique, la concaténation et la contexture des constituants picturaux, l’édulcoration des flexuosités, ce degré supplétif, cette primauté de la peinture sensorielle, insufflent incontestablement et de manière apodictique, les prémices de l’abstraction.
– Cette douceur… ce calme… cette sérénité… on entend le doux et léger frottement de l’herbe contre les robes.”
