La princesse Fedora cherche à obtenir justice après le meurtre de son fiancé, le comte Andrea. Il a été tué par Loris, dont la femme était l’amante d’Andrea. Au fur et à mesure que la vérité se dévoile, Fedora, qui est tombée amoureuse de Loris, est déchirée entre son amour et sa quête de vengeance… Une histoire qui finira mal. Cette version, jouée au Grand Théâtre, se situe dans une période plus contemporaine que l’opéra original, avec une ambiance de conspiration russe à la KGB et de magnifiques décors dorés pour les trois actes. Les costumes sont également dans les mêmes tons, en accord avec la période de Noël. Une histoire très tragique, un très bel opéra.

“La donna russa è femmina due volte,
doppiamente adorabile ed ostil…
Essa è la vera donna,
d’Eva la figlia vera,
con le dolcezze e gl’impeti,
le audacie e le viltà,
l’ali e gli artigli, l’estasi e le frodi,
pronta a immolarsi e facile a tradir.
Tutto il suo sesso è in lei,
tutto l’esser umano:
un altare, un abisso,
un mistero!…
Angelo e serpe, zingara e regina,
sol d’oriente e gelo boreal!
Ecco la donna russa,
con le dolcezze e gl’impeti,
le audacie e le viltà,
pronta a immolarsi e facile a tradir!
Ecco la donna russa,
ed ecco l’ideal!”

“La femme russe est deux fois femelle,
doublement adorable et hostile…
C’est la vraie femme,
la vraie fille d’Eve,
avec ses douceurs et ses élans,
ses audaces et ses lâchetés,
ses ailes et ses griffes,
son extase et sa fraude,
prête à se sacrifier et facile à trahir.
Tout son sexe est en elle,
tout son être :
un autel, un abîme,
un mystère!…
Ange et serpent, gitane et reine,
soleil d’Orient et gelée boréale !
Voici la femme russe,
avec ses douceurs et ses élans,
ses audaces et ses lâchetés,
prête à se sacrifier et facile à trahir !
Voici la femme russe,
et voici l’idéal !”

Categories: