Dans ses premières années, Pollock semble avoir été influencé par de nombreux artistes : son frère Charles, les muralistes mexicains du début du XXe siècle, dont fait partie Diego Rivera, les surréalistes européens en exil, et particulièrement Picasso. Ses œuvres se caractérisent par la diversité des supports utilisés : peinture, lithogravure, sculpture, mais également par celle du style, qui passe d’une peinture très figurative à une abstraction croissante. Il est difficile d’y voir un seul et même artiste. J’ai été surprise par cette exposition, car je n’avais pas compris que les œuvres exposées étaient celles de ses débuts, c’est-à-dire avant ses drippings pour lesquels il est tellement connu. L’exposition était par ailleurs surpeuplée, avec trois groupes qui obstruaient le passage. Je n’avais pas vu une exposition aussi mal encadrée depuis très longtemps. Dommage.
“We’re all of us influenced by Freud, I guess. I’ve been a Jungian for a long time (…). Painting is a state of being… Painting is self-discovery. Every good artist paints what he is.”