Sous la forme de correspondances épistolaires, entre amour et haine, une mère et l’amante de son fils parlent de la façon dont elles imaginent éliminer le fils en question, le rôtir semblant être la méthode la plus adéquate. Parfois, le fils surgit dans ces lettres et les cartes s’embrouillent. On ne sait plus qui aime qui et qui hait qui. L’écriture est un condensé de phrases cruelles et percutantes, parfois trop denses, mais ponctuées de tirades surprenantes et jouissives. C’est un roman très particulier qui met mal à l’aise, mais qui se lit jusqu’au bout pour connaître le fin mot de l’histoire.
“L’amour est une picoterie, une démangeaison dont on ne saura jamais si le plaisir du soulagement que nous procure la caresse de l’amant vaut les désagréments de son incessant prurit.”