À bord d’un engin bizarre, le Nauti-poulpe, à la fois machine et créature sous-marine, le capitaine Nemo, amnésique, se laisse porter. Le Nauti-poulpe a l’air de savoir où il va. Une suite imaginée à partir du héros de Jules Verne, et surtout une excuse pour une série de planches extraordinaires, des dessins magnifiques. On y trouve également quelques illustrations des chapitres de Paris au XXe siècle, un roman posthume de Jules Verne, et un dossier. Très joli, mais construit de façon un peu hétéroclite. J’ai eu de la peine à vraiment comprendre la réflexion qui se cache derrière.

“Il remonta la grande avenue et prit à droite par ces allées humides du bas cimetière; les arbres chargés de neige pleuraient sur les tombeaux éclatants; les pierres verticales que la neige respectait, offraient seules aux regards le nom des morts.”