Jacques Gamblin nous parle de sa mère. Une mère qui commence à oublier, comme parfois un acteur sur scène. Il évoque sa relation avec sa mère, ainsi que le fait d’être père lui-même. Le texte alterne entre des moments de dialogue avec sa mère, parfois drôles, parfois tristes, et souvent les deux en même temps, et sa vie à lui : fils, père, acteur, amoureux des horizons et de la mer. C’est joliment écrit et très émouvant.
“Faire le vide, la belle affaire. Mais qu’est-ce que faire? Et qu’est-ce que le vide? Faire le vide c’est déjà cogiter. Laisser couler ce qui vient, défiler les images, que rien n’arrête la rivière de mes pensées, même pas une pierre, pas une branche… jusqu’à la mer.”