Ce podcast, sous-titré “Des voix d’ailleurs pour un monde en commun”, donne la parole à des personnes originaires d’autres pays pour aborder certains défis mondiaux, dans cette série-ci, la liberté de la presse. Une radio qui diffuse autour du lac Tchad et une autre au Nigéria qu’un nombre incroyable de personnes écoutent, un épisode sur l’impact qu’une information de qualité peut avoir sur le développement durable, l’interview d’un journaliste exilé de Russie, ainsi que celle d’une dessinatrice de presse. Un petit podcast très intéressant.
“En ce moment, c’est vrai que, en Tunisie, ça se complique avec la publication notamment du décret 54 qu’a rédigé le président Kaïs Saïed. C’est un décret qui criminalise les fake news et la propagation de rumeurs, etc. Mais, c’est un décret qui est dangereux parce que les termes sont assez vagues, donc il peut être utilisé comme un outil de répression et ça, oui, ça peut faire peur. Maintenant, moi, je continue à faire des dessins comme je veux, je continue à représenter le président, les ministres, je continue à le faire, sachant qu’il y a cette épée de Damoclès qui virevolte au-dessus de ma tête.”
5 épisodes d’environ 15 minutes chacun
Épisode 1. David Smith et Haoua, au lac Tchad : “Nous avons voulu créer une radio régionale d’utilité publique”.
Épisode 2. Artur Romeu : “La liberté de la presse est celle qui nous permet de vérifier l’existence de toutes les autres libertés”
Épisode 3. Denis Kataev : “C’est impossible aujourd’hui d’être un journaliste en Russie”
Épisode 4. Ibrahim Diallo, au Niger : “Rien ne peut nous empêcher de publier nos informations”
Épisode 5. Nadia Khiari : “Faire un dessin, c’est créer des questionnements, développer l’esprit critique”