L’expert en livres anciens, Lucas Corso, est chargé par son ami Flavio La Ponte de vérifier l’authenticité du manuscrit du chapitre 42 des Trois Mousquetaires, le Vin d’Anjou, qui appartient à l’éditeur Enrique Taillefer, récemment décédé dans des circonstances suspectes. Dans le même temps, il est recruté par le bibliophile démonologue Varo Borja afin d’authenticifier une copie originale du livre De Umbrarum Regni Novem Portis, de l’imprimeur vénitien Aristide Torchia. Ce livre détient une formule secrète réputée pour donner accès à un mot magique. Malgré l’existence de deux autres exemplaires, celui de Torchia est le seul à posséder cette formule. Cette enquête simple se complique vite, avec des tentatives de meurtre et la rencontre de personnages mystérieux, dont un homme à l’apparence du comte de Rochefort et une étudiante se faisant passer pour Irène Adler. La fin m’a semblé un peu bâclée, le lien entre les deux récits est peu clair et celui du De Umbrarum Regni Novem Portis finit trop facilement, mais l’histoire est prenante et fascinante.
“Nikon était heureuse parmi les larmes que ces scènes lui faisaient pleurer, elle était fière de les verser. C’est sans doute parce que je suis vivante, disait-elle ensuite en riant, les yeux encore humides. Parce que je fais partie du reste du monde et qu’il me plaît qu’il en soit ainsi.”
Titre original : El club Dumas o La sombra de Richelieu
Traduit de l’espagnol