Turandot, fille de l’empereur de Chine, refuse de se marier. Elle a mis comme condition que chaque prétendant doit répondre juste à trois énigmes, sinon sa tête tombe. Arrive Calaf, le prince inconnu, qui résout les énigmes. Il offre cependant une chance à Turandot et lui dit que si elle trouve son nom avant l’aube, elle n’a pas besoin de l’épouser. Elle finit par l’appeler “Amour”. Opéra inachevé de Puccini, il a deux fins, une écrite juste après sa mort en 1924 et l’autre qui date de 2002, qui est celle qui a été jouée au Grand Théâtre de Genève cet été. La mise en scène situe l’histoire dans un monde aux allures dystopiques, avec des jeux de lumières magnifiques. Il faut encore mentionner les trois ministres Ping, Pang et Pong qui sont exceptionnels. Très belle soirée.

Turandot
Straniero, ascolta !
“Nella cupa notte
vola un fantasma iridescente.
Sale e dispiega l’ale
sulla nera infinita umanità !
Tutto il mondo l’invoca
e tutto il mondo l’implora !
ma il fantasma sparisce con l’aurora
per rinascere nel cuore !
ed ogni notte nasce
ed ogni giorno muore !
Il principe ignoto
Sì ! Rinasce !
Rinasce e in esultanza
mi porta via con sé, Turandot,
la Speranza.”

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