Ce livre devrait plutôt s’appeler “Les bêtises de Sophie”. Vingt-deux chapitres pour vingt-deux bêtises. Les malheurs sont surtout ceux que Sophie doit subir en guise de punition même si sa maman est plutôt tolérante. Beaucoup de morale dans cette histoire dont principalement “Faute avouée est à moitié pardonnée”. Un petit côté bigoterie avec des rêves sur l’Enfer et le Paradis et la mention de la plupart des péchés capitaux, je dis bien la plupart car Sophie a quatre ans. C’est drôle à lire, Sophie fait presque pitié, mais les méthodes éducatives sont un peu désuètes à mon goût.

“C’est que le bon Dieu qui voit que tu n’es pas un ange, qui voit que tu n’es pas sage, te prévient par le moyen de ce rêve que si tu continues à faire tout ce qui est mal et qui te semble agréable, tu auras des chagrins au lieu d’avoir des plaisirs. Ce jardin trompeur, c’est l’enfer. Le jardin du bien, c’est le paradis ; on y arrive par un chemin raboteux, c’est-à-dire en se privant de choses agréables, mais qui sont défendues…”