Georges est un quadragénaire qui plaque tout, s’achète à prix d’or une veste en daim avec des belles franges et reçoit en cadeau un caméscope. Avec tout ça, il s’isole dans un village de montagne où son blouson se met à lui parler et lui demande de supprimer tous les blousons du monde. Il entreprend donc d’abord de récupérer un maximum de blousons en prétextant un film qu’il tourne puis, de juste récupérer poliment les blousons ne suffit plus, et il lui faut passer à plus trash, soit tuer avec le pale de son ventilateur les personnes qui portent des blousons. Il est stimulé dans sa mission par Denise, une serveuse qui veut faire monteuse. Sa tenue sera petit à petit complétée par un chapeau, des gants et un pantalon tous en daim aussi… et il finira comme ce pauvre animal un jour de chasse. Un film tout en couleurs brunes comme la veste, carrément bizarre, limite malaisant avec un Jean Dujardin en surprenant fou furieux délirant.

” – Ma vraie passion, c’est le montage, ouais, carrément.
– Montage, ouais.
– Tu sais ce que je fais ? Je m’amuse à remonter des films qui existent déjà et comme ça je change l’histoire. C’est assez cool. Là, par exemple, j’ai remis Pulp Fiction dans l’ordre. Tu vois ? Pulp Fiction ?
– Ouais, ouais, ouais, ouais.
– Ouais. Bon, le concept du film, c’est que tout était mélangé, c’était ça qu’était intéressant, et du coup moi, pour voir, j’ai remis les scènes dans l’ordre. Et le résultat, c’est carrément nul.”

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