Deux couples mais quatre amours, parce que chacun ne vit pas l’amour pour l’autre de la même manière. Deux couples qui ont passé 20 ans ensemble mais se séparent. On y lit le point de vue de ces quatre protagonistes, des deux qui sont partis, partis jouir de la liberté d’être seul, de batifoler. Mais aussi le point de vue des deux qui ont été quittés, abasourdis d’abord puis qui réapprennent à vivre. Des belles phrases mais parfois un peu banales. On peut y lire un plaidoyer pour la liberté, qu’être en couple est une prison, que la notion de couple est morte. J’y ai surtout lu beaucoup de solitude et ne crois pas qu’être seul équivaut à être libre… Et vice versa.

“Je me sens comme une de ses côtés. Je sais bien que c’est une image biblique et que beaucoup de femmes diraient que je suis soumise et vieux jeu. Mais je le perçois lui aussi comme une partie de mon corps. Je sais bien que les psychanalystes diraient : attention, ça sent la dépendance ! Je leur répondrais qu’on peut vivre sans un côte et que je m’apprête à le faire, mais je veux vivre cette perte à fond et j’ignore si je renoncerai pour toujours à être deux.”

Traduit de l’italien

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