Comment revisiter ce vieux style de publication, le roman-photo. Clémentine Mélois le fait avec des photos au grain très grossier et aux couleurs psychédéliques. Elle y ajoute des textes loufoques, sans queue ni tête souvent mais avec une subtilité qui fait basculer dans le rire. D’ailleurs, c’est probablement parfois un peu trop subtil pour moi, pas sûre d’avoir compris tous les traits d’humour. Pas grand-chose à avoir avec les six fonctions du langage telles qu’elles ont été décrites par Roman Jakobson, mais c’est merveilleusement kitschouille et une amusante lecture.

“Et voilà, c’est déjà fini. Un livre qui s’achève, c’est comme un sourire d’enfant qui s’éteint… Comme disait Aristote au crépuscule de son existence. … C’est comme un paquet de gâteaux qu’on retrouve dans le placard, mais en fait il était vide… C’est comme un jour où on avait décidé ‘aller à la mer, mais il se met à pleuvoir et on est triste… Enfin bref, je me comprends.”

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