Traverser ces poèmes est comme un voyage en douceur, en apesanteur. L’impression de frôler un champ en fleurs, les feuilles d’un arbre, un autre corps. L’impression de couler le long de la vie et de ses émotions. Et, soudain, en tournant une page, un feu, une douleur, une solitude… mais toujours l’espoir par là-bas à l’horizon. Un univers sensuel, organique, onirique. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ces textes et, moi qui ne garde aucun livre, celui-ci va rester dans ma bibliothèque, car j’ai la chance d’en avoir une version dédicacée.

“Ce rêve-là si je le touche
Et qu’une étoile s’endort
Où s’abandonnent nos deux corps
Si je touche du doigt ce rêve-là
Je pourrai toucher tous les autres.”