Ibrâhîm al-Maswilî passe un jour de repos avec sa famille. Il ne veut pas être dérangé, mais arrive un homme âgé qui d’abord lui demande de jouer du luth et de chanter puis le fait lui-même avec la plus belle des voix. Soudainement le vieil homme disparaît. Ibrâhîm demande à ses femmes et serviteurs s’ils l’ont vu, mais personne n’a remarqué sa présence et il se rend compte qu’il a retenu comme par magie toutes les chansons du vieil homme.

“Je porte un cœur à vif: qui voudra me l’échanger
contre un autre cœur exempt de blessures?
Mais tous me disent non, et personne n’en veut :
troquerait-on ce qui est sain contre du mal?
J’ai trop d’amour au cœur, j’en suffoque
comme un à qui le vin fait mal et qui s’étrangle.”