Encore un épisode de la vie d’Élisabeth I, sa fin de règne. Roberto Devereux est accusé de trahison contre la couronne. Élisabeth l’aime, mais doit décider de son sort. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que Roberto est impliqué dans une relation secrète avec Sara, la duchesse de Nottingham, mariée à son ami, le duc de Nottingham. Le duc qui soutenait Roberto se retourne contre lui quand il découvre la liaison et Élisabeth, furieuse que son amour soit trahi, finit par signer l’ordre d’exécution. Roberto est décapité, et Élisabeth dévastée par la perte de son amour, abdique en faveur du fils de Marie Stuart, Jacques 1er. Après Anna Bolena et Maria Stuarda, c’était une belle expérience de voir ce troisième volet au Grand Théâtre de Genève. Cela donne vraiment l’impression de suivre une série de l’époque, avec une unité scénographique qui ravit l’œil, tant au niveau des décors que des costumes. Et, pour une fois, c’est une tête d’homme qui roule au bas du billot. Un opéra puissant et à nouveau tragique.

“Elisabetta
(Ecco l’indegno! …)
ad un segno di Elisabetta, Raleigh e le guardie si ritirano
Appressati … Ergi l’altera fronte.
Che dissi a te? Rammentalo.
Ami, ti dissi, o Conte?
No, rispondesti … no …
Un perfido, un vile,
Un mentitore tu sei …
Del tuo mendacio
Il muto accusatore
Guarda …
gli mostra la sciarpa
E sul cor ti scenda
Fero di morte un gel.
Nottingham
riconoscendola
(Che!…)
Roberto osservando la sorpresa di Nottingham è preso da tremore
(Orrenda luce balena … Sara! …)
Elisabetta
Tremi alfine.
Roberto
(Oh ciel! …)
Elisabetta
Alma infida, ingrato core,
Ti raggiunse il mio furore.
Pria che il sen di fiamma rea
T’accendesse un dio nemico,
Pria d’offender chi nascea
Dal tremendo ottavo Enrico,
Scender vivo nel sepolcro
Tu dovevi, o traditor.”

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