C’est l’histoire d’une amitié qui se construit au travers de messages envoyés de façon assez unilatérale au début de Jacques Gamblin à Thomas Coville, qui tente de battre le record du tour du monde à la voile en solitaire pour la 4e puis la 5e fois, la bonne. Jacques Gamblin lui raconte ses journées, le soutient quand il imagine que ça ne se passe pas bien. Progressivement, Thomas Coville entre dans la danse et se confie. Évidemment, un tour du monde en solitaire n’est pas juste une prouesse physique, technique, météorologique. C’est tout l’être qui est mis à l’épreuve et ça donne un dialogue magnifique sur le sens de la vie, de la compétition, du lien avec les autres. C’est tout simplement magnifique.

“On travaille notre vie tous les jours. Rien n’est arrêté. Rien n’est perdu à jamais. Rien. Tu le sais aussi…”