François Sim a perdu son emploi, sa femme et sa fille sont parties, et sa relation avec son père est inexistante. Il accepte un travail de représentant de brosse à dents qui l’amène à sillonner la France. Ce voyage est l’occasion pour lui de faire le bilan de sa vie et de découvrir quelques éléments de son passé. Sa solitude l’amène à parler à son GPS comme à une vraie personne… qui d’ailleurs finira par lui répondre. Il cultivera aussi une petite obsession pour Donald Crowhurst, un marin qui en 1968 ratera sa course autour du monde, mentira à tous et probablement finira par se jeter de son bateau par désespoir. Une parabole de la solitude alors que communiquer avec les autres n’a jamais été aussi facile, avec un Jean-Pierre Bacri excellent dans ce rôle du gars pathétique. Tiré du livre de Jonathan Coe, le scénario est très fidèle jusqu’au dernier chapitre avant la fin… pour rester un film réaliste, sans le petit twist des dernières pages.

On passe notre vie à éviter les contacts avec les autres, on se frôle, on se côtoie, on s’évite. J’ai réalisé à ce moment que si je mourrais subitement d’une crise cardiaque, ça ne bouleverserait pas grand monde.”

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